Mon voyage à Nosy Be - Ma révélation
Nosy Be : une découverte au cœur de l’océan Indien
Je connais bien les grandes destinations de l’océan Indien. Zanzibar, les Seychelles, Maurice, La Réunion... autant d’îles que j’ai eu l’occasion de visiter à plusieurs reprises, que je propose régulièrement dans mes créations de voyages sur mesure, et dont je connais les attraits, les limites, les subtilités. Pourtant, malgré cette familiarité avec la région, Nosy Be m’était encore inconnue.
Lorsque j’ai été invité par l’Office de Tourisme et plusieurs prestataires locaux à découvrir cette île malgache, j’ai accepté par curiosité. Je m’attendais à une belle destination, bien sûr, mais je n’imaginais pas que ce voyage allait me toucher à ce point. Nosy Be a été un véritable coup de cœur. Une révélation.
Une île encore confidentielle, sincère et profondément humaine
Nosy Be n’est pas une destination qui se donne facilement. Elle se mérite, elle se découvre lentement, au rythme d’un quotidien ancré dans les traditions, dans la nature et dans une forme de sagesse tranquille. Dès les premiers instants, j’ai été frappé par l’atmosphère particulière qui règne sur l’île.
Ici, on vit selon une philosophie bien ancrée : le « Mora Mora », cette expression malgache que l’on entend partout et qui signifie « doucement, tranquillement ». C’est plus qu’un adage, c’est un art de vivre. Tout prend le temps de se faire : les rencontres, les échanges, les déplacements, les repas. Et c’est justement cette lenteur bienveillante qui rend l’île si agréable, si apaisante.
Loin des clichés du tourisme de masse, Nosy Be est une île qui a su préserver son authenticité. Il n’y a pas de grandes chaînes hôtelières, pas d’immeubles en béton, pas de clubs géants envahissant le littoral. De la plage, les hôtels sont invisibles, dissimulés derrière les cocotiers et intégrés à l’environnement. C’est une destination encore confidentielle, où l’on peut ressentir une forme de pureté, d’équilibre fragile, que l’on a de plus en plus de mal à retrouver ailleurs.

Une semaine d’exploration : entre terre et mer, nature et culture
Durant mon séjour, j’ai eu l’occasion de découvrir plusieurs visages de Nosy Be. J’ai exploré l’île principale, mais également quelques-unes des petites îles qui l’entourent, chacune avec sa personnalité, ses paysages et ses trésors naturels.
Le tour de l’île et le coucher de soleil au Mont Passot
Un des meilleurs moyens de se familiariser avec Nosy Be est de faire le tour de l’île, en compagnie d’un guide local francophone. Cette journée permet de traverser de nombreux villages, d’observer les différentes facettes du paysage malgache — entre collines verdoyantes, plantations d’ylang-ylang, plages secrètes et forêts tropicales — tout en découvrant des scènes de vie quotidienne simples et sincères.
La journée se conclut idéalement au Mont Passot, le point culminant de l’île. Du haut de ce promontoire, la vue panoramique s’étend sur les lacs volcaniques, la végétation luxuriante et la mer à perte de vue. À l’heure du coucher du soleil, les couleurs du ciel deviennent incandescentes. C’est un moment presque sacré, suspendu, où le silence et la beauté prennent toute la place.

Nosy Antsoha et Nosy Iranja : deux perles posées sur l’eau
L’excursion vers Nosy Antsoha et Nosy Iranja est un incontournable pour qui souhaite vivre la carte postale grandeur nature. Nosy Antsoha est une petite île sauvage, préservée, recouverte de végétation luxuriante, où il est possible de rencontrer de nombreux lémuriens !
Nosy Iranja, elle, offre un décor spectaculaire, notamment grâce au banc de sable blanc qui relie ses deux îlots à marée basse. L’eau y est d’un turquoise éclatant, le sable d’une finesse remarquable. On s’y baigne dans une mer calme, tiède, transparente. Ce lieu dégage une forme de perfection naturelle qui fait oublier le reste du monde.


Nosy Komba : les lémuriens et l’âme malgache
Nosy Komba est une autre île que j’ai eu la chance de visiter, à deux reprises. Surnommée « l’île aux lémuriens », elle est traversée de sentiers étroits et pentus, bordés de maisons traditionnelles, d’artisans sculpteurs, de marchés aux épices et de petits restaurants familiaux.
On y rencontre les fameux lémuriens maki, espèce endémique de Madagascar, peu farouches, très expressifs et parfois joueurs. C’est l’un des souvenirs les plus marquants de mon voyage : croiser ces animaux dans leur habitat naturel, sans mise en scène, dans une forme de respect mutuel.
Snorkeling à Tanikely : une réserve marine spectaculaire
Située à une vingtaine de minutes en bateau de Nosy Komba, Nosy Tanikely est une île protégée dont les eaux sont considérées comme l’un des meilleurs spots de snorkeling de Madagascar. On peut y observer, en quelques coups de palmes, une multitude d’espèces marines : tortues, poissons-anges, poissons-perroquets, bancs de barracudas, étoiles de mer multicolores… Le tout dans une eau chaude et cristalline, avec une visibilité exceptionnelle. L’île elle-même, sauvage et inhabitée, complète cette sensation d’évasion totale.
C'est LE lieu parfait pour observer les grands requins baleines entre octobre, novembre et décembre !
Nosy Sakatia : une parenthèse précieuse, hors du monde
Parmi toutes les îles satellites de Nosy Be, Nosy Sakatia m’a offert l’une des expériences les plus authentiques et les plus marquantes de ce voyage. Située à seulement quelques minutes en bateau de la côte principale, cette petite île encore confidentielle est une merveille de nature préservée et de sérénité.
Surnommée « l’île aux orchidées », Sakatia est restée à l’écart des grands circuits touristiques. On y vient pour retrouver une forme de simplicité, de silence, d’immersion. À peine débarqué, on sent que le rythme est différent : pas de routes goudronnées, pas de bruit artificiel, juste le chant des oiseaux, le bruissement des feuilles, et le ressac de l’eau.
J’ai eu la chance d’y être accueilli par Juno, notre correspondant local, figure incontournable de l’île. Chaleureux, passionné, généreux, Juno connaît chaque sentier, chaque plante, chaque recoin de Sakatia. En sa compagnie, et accompagné de guides francophones du village, nous avons parcouru à pied les sentiers discrets de l’île, au gré de nos envies. Certains circuits montent vers des points de vue panoramiques, d’autres traversent des plantations d’ylang-ylang, de vanille, de café, de poivre, ou longent des criques isolées. On apprend, on observe, on respire.
En chemin, il faut garder l’œil ouvert : les caméléons sont nombreux à Sakatia, parfaitement dissimulés dans la végétation. Chaque pas est une surprise, chaque détour une promesse de découverte. Rien de spectaculaire ou d’artificiel ici : c’est une île qui se révèle lentement, avec pudeur.
Mais le véritable trésor de Sakatia, c’est la plage privée de Juno, uniquement accessible à ses voyageurs. Un petit sanctuaire naturel, invisible depuis la mer, protégé par une végétation dense et bordé d’un lagon cristallin. À l’abri de toute présence extérieure, cette plage est un lieu rare, hors du temps.
On peut s’y baigner, bien sûr. Ou enfiler masque et tuba pour aller observer les tortues marines, qui évoluent paisiblement parmi les herbiers. L’eau est d’une limpidité saisissante, les fonds riches et colorés. Mais on peut aussi simplement s’installer à l’ombre des palmiers, écouter le silence, et goûter au luxe rare de ne rien faire.
Un déjeuner-barbecue est préparé sur place, avec soin mais sans prétention. Poissons fraîchement pêchés, légumes du jardin, riz au lait de coco… des saveurs franches, locales, servies dans une ambiance détendue, conviviale, presque familiale. Ce moment de partage, les pieds dans le sable, face au lagon, restera longtemps gravé dans ma mémoire.
Et pour ceux qui souhaitent prolonger l’expérience, il est même possible d’y passer la nuit, dans un hébergement simple et intégré à la nature. Dormir sur Sakatia, c’est s’offrir une nuit loin de tout, bercé par les sons de la mer et de la forêt.
Une chose est sûre : Sakatia n’est pas une excursion comme les autres. C’est une rencontre, une respiration, une expérience humaine et sensorielle. De toutes les journées passées à Nosy Be, celle-ci a été pour moi la plus touchante.
Visite du marché de Hell-Ville
Lors de mon passage à Hell-Ville, la principale ville de l’île, j’ai pris le temps de flâner dans le marché central, une véritable immersion dans la vie locale. Les étals débordent de fruits tropicaux, d’épices, de vanille, de tissus colorés, d’artisanat en bois et d’objets du quotidien. L’ambiance est vivante, chaleureuse, sans pression, et permet d’échanger facilement avec les vendeurs, tous souriants et accueillants. Ce marché, à taille humaine, reste l’un des meilleurs moyens de ressentir l’âme de Nosy Be, entre traditions et spontanéité.
Randonnée dans la réserve de Lokobé
J’ai également eu la chance de visiter la réserve naturelle de Lokobé, l’un des derniers vestiges de la forêt primaire de l’île. Accessible après une petite traversée en pirogue, la marche au cœur de cette forêt est une véritable aventure sensorielle. On y découvre une biodiversité foisonnante : caméléons minuscules, lémuriens endémiques, plantes médicinales, mangroves… Le tout dans une atmosphère dense, presque mystique, propice à la contemplation. Cette expérience rappelle à quel point Nosy Be est un territoire vivant, fragile, qu’il faut explorer avec respect.

Pourquoi Nosy Be m’a profondément marqué : mes grands coups de cœur
La gentillesse des habitants et l’accueil exceptionnel
Ce qui m’a immédiatement frappé à Nosy Be, c’est la bienveillance ambiante. Où que l’on aille, que ce soit dans les hôtels, sur les marchés, lors des excursions ou dans les petits villages, on est accueilli avec respect, chaleur et simplicité. Il n’y a aucun rapport biaisé par le tourisme. Le contact est naturel, direct, sincère. Et surtout, je ne me suis jamais senti en insécurité, à aucun moment du voyage.
Une destination francophone, propice aux échanges
Autre atout de taille pour les voyageurs francophones : la quasi-totalité des habitants parlent français. Cela facilite énormément les échanges, que ce soit dans les hôtels, les restaurants ou les rencontres informelles. On peut ainsi discuter librement, poser des questions, partager des moments spontanés, sans barrière linguistique. Cela contribue fortement à créer un lien humain fort avec l’île et ses habitants.
Une île préservée, discrète, harmonieuse
Nosy Be se distingue des autres destinations balnéaires de l’océan Indien par son absence de grandes infrastructures hôtelières. Ici, les hébergements se fondent dans le paysage. Pas de barres d’immeubles, pas de musique à outrance, pas de tourisme industriel. C’est une île qui a su préserver son équilibre fragile entre développement touristique et respect de la nature. Une rareté précieuse.
Une cuisine savoureuse, locale, accessible
Au fil de mon séjour, j’ai découvert une cuisine simple, mais toujours savoureuse. À base de produits frais, locaux, souvent cuisinés à la minute : poissons grillés, fruits tropicaux, riz parfumé, sauces épicées, noix de coco, vanille… Le tout accompagné de jus naturels ou de rhums arrangés. Chaque repas, qu’il soit pris dans un lodge raffiné ou chez l’habitant, est une expérience gustative authentique.
Une nature exceptionnelle et accessible
La diversité des paysages de Nosy Be et de ses îles satellites est remarquable. Plages sauvages, forêt tropicale, mangroves, fonds marins exceptionnels… C’est une destination où la nature est omniprésente et encore largement intacte. Entre septembre et décembre, il est même possible d’observer les majestueux requins-baleines, dans des conditions éthiques et encadrées, un privilège rare.
Une île pour tous les styles de voyage
Nosy Be est une destination étonnamment adaptable. Que l’on cherche une expérience romantique à deux, un voyage d’aventure entre amis, ou un séjour en famille avec des enfants, l’île offre des possibilités variées : excursions en mer, baignades tranquilles, randonnées en forêt, visites culturelles, moments de farniente, plongée, yoga ou massage… Le tout dans un climat bienveillant et détendu.
Des couchers de soleil d’une intensité rare
Enfin, impossible de ne pas évoquer les couchers de soleil à Nosy Be. Qu’ils soient observés depuis la mer, une colline ou une plage isolée, ils offrent chaque soir un spectacle différent. Les ciels se teintent de rose, de violet, d’orange incandescent. En quelques jours, j’ai développé une passion nouvelle pour ces fins de journée suspendues, véritables respirations visuelles qui donnent envie de ralentir, encore.
Pourquoi choisir Voyages Couture pour votre voyage à Nosy Be ?
Organiser un voyage à Nosy Be, ce n’est pas simplement réserver un vol et un hôtel. C’est composer un itinéraire sur mesure, choisir les bons partenaires, s’assurer d’une logistique fluide et d’un accompagnement attentif. Chez Voyages Couture, c’est exactement notre métier — et c’est ce qui fait toute la différence.
Ce séjour à Nosy Be, je l’ai vécu en immersion complète. J’ai rencontré personnellement chaque prestataire que je recommande : les guides, les hôteliers, les chauffeurs, les restaurateurs, les accompagnateurs en mer. Je connais leurs valeurs, leur sérieux, leurs points forts. Cela me permet aujourd’hui de construire pour chaque client un voyage parfaitement calibré, en toute confiance, sans mauvaises surprises.
Avec Voyages Couture, vous bénéficiez de l’expertise d’un créateur de voyages passionné, qui connaît le terrain, parle directement avec les interlocuteurs sur place, et veille à ce que chaque détail compte. Que vous voyagiez en couple, en famille ou entre amis, je vous propose un itinéraire cohérent, équilibré, ponctué de moments forts, de rencontres sincères et d’hébergements choisis avec soin.
Nous ne vendons pas une destination. Nous vous ouvrons les portes d’un territoire que nous connaissons intimement, et que nous avons à cœur de vous faire découvrir dans les meilleures conditions, avec authenticité, élégance et sens du détail.