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Spécialités culinaires Japonaises

Découvrez l'art culinaire japonais : un voyage gustatif à travers les saveurs uniques du Japon

La cuisine japonaise, appelée nihon ryōri en japonais, est largement reconnue comme l'une des meilleures au monde. Elle se distingue par sa diversité, sa fraîcheur et son raffinement. Bien que les sushis et les sashimis soient souvent associés à la cuisine japonaise, cette perception est loin de refléter la richesse véritable de cette tradition culinaire. La cuisine japonaise est une symphonie de saveurs, d'ingrédients locaux et d'art culinaire régional. Voici cinq spécialités japonaises qui vous transportent au cœur de cette expérience gustative unique lors de votre voyage :

 

Le Ramen

 

Les ramen, une soupe de nouilles délicieusement parfumée, varient en fonction des régions. Des bouillons riches aux nouilles parfaitement texturées, les ramen japonais sont une véritable célébration de la fusion de saveurs.

Le Râmen est aujourd’hui le plat le plus populaire et le plus consommé au Japon. Pourtant ce plat est en fait originaire de Chine. Lorsqu’en 1859 le Japon décida de s’ouvrir, après la fin de la période Edo, le pays accueillit des Occidentaux, mais aussi des chinois, et leur permit de s’installer au sein des villes portuaires du pays. Les nouilles, qui allaient devenir l’élément de base du Ramen, ont commencé à être consommées dans les restaurants chinois. En y  ajoutant du dashi et de la sauce soja, les japonais ont alors crée le Ramen.

 

Le Ramen est un plat à base de nouilles (n'importe quelle variété) accompagnées d’un bouillon et servies dans un grand bol. Il peut être accompagné de multiples ingrédients originaux selon les saisons et les terroirs, mais aussi selon les viandes que l’on utilise.

 

Ce plat est tellement populaire que vous pourrez trouver des variantes dans chaque région du Japon. Aujourd’hui on compte au minimum une vingtaine de variétés de Ramen que vous trouverez ci-dessous listé du nord au sud de l’Archipel : Asahikawa Ramen, Sapporo Ramen, Hakodate Ramen, Akayu Ramen, Kitakata Ramen, Shirakawa Ramen, Tsubame-Sanjo Ramen, Tokyo Ramen, Tokyo Tsukemen, Tokyo Abura Soba, Yokohama Ie-Kei Ramen, Nagoya « Taiwan » Ramen, Kyoto Ramen, Wakayama Ramen, Tokushima Ramen, Onomochi Ramen, Hakata Ramen, Kurume Ramen, Kumamoto Ramen, Kagoshima Ramen…

 

Vous pourrez déguster toutes ces spécialités de Ramen dans le premier parc d’attraction culinaire créé en 1994 à ShinYokohama. Il vous permettra de voyager à travers le Japon tout en dégustant ces différentes variétés à travers ces recettes régionales uniques. Un musée du Ramen se trouve aussi sur le site.

 

Le Sukiyaki

 

Le sukiyaki est considéré comme le plat national. Cette recette a été créée au moment où la culture occidentale a été introduite au Japon. Pendant la période d’Edo, manger de la viande était considéré comme impur et tabou. Il n’existait donc au Japon quasiment aucune coutume de consommation de viande de mammifère. Cette nouvelle coutume se transmit par les premiers résidents occidentaux, à partir de l’ouverture du port de Yokohama en 1859. L’apparition du sukiyaki est l’une des premières manifestations de cette culture de consommation gastronomique de viande de bœuf.

 

Il s’agit d’une recette comprenant essentiellement de fines tranches de viande de bœuf (porc, poulet...) grillées et cuites dans une marmite à fond plat avec des oignons, des shungiku ou chrysanthèmes comestibles, des champignons shiitake, du tôfu et quelques autres ingrédients.

Cela ressemble au pot-au-feu. On plonge des morceaux de viande bouillis au fond de cette sauce assaisonnée, puis on les trempe dans un jaune d'œuf battu.

 

L’Hokonomiyaki

 

Beaucoup de japonais disent que les Hokonomiyakis étaient à la base préparés par les moines bouddhistes lors de cérémonies durant le XVIe siècle. Cependant il s’est avéré que leur véritable ancêtre est le Issen Yôshoku, qui signifie : « aliment occidental à 1 yen ». Le Issen Yôshoku était une friandise destinée aux enfants et proposée pour 1 yen dans les dagashiya (petites épiceries) dans les années 1920. C’était une galette très fine, à base de farine de blé diluée dans de l’eau, avec des oignons grillés et des petits morceaux de viande, le tout cuit sur plaque chauffante et badigeonné de sauce Worcester. À l’époque au Japon, c’était quelque chose de complètement « exotique », d’où son nom d’aliment occidental à 1 yen. Ils se sont popularisés après la Seconde Guerre mondiale alors que le Japon faisait face à de grandes pénuries alimentaires et que la farine de blé était un substitut pour le riz.

 

Appelé aujourd’hui « omelette japonaise » ou « pizza japonaise », l’Hokonomiyiki a évolué. Il est composé de blé, d’œuf, de légumes finement râpés, de tranches de viande, de crevettes ou de poulpes. Aussi, ils sont garnis d’ingrédients variés que l’on prépare soi-même sur une plaque chauffante appelée Teppan. Ensuite, il faut les napper de sauce Otafuku fruitée et vinaigrée ainsi que de mayonnaise et de katsuobushi (copeaux de bonite séchée), avant de les déguster. Le nom de ce plat signifie « un peu de tout, frit »… et c’est exactement ça. 

 

C’est devenu une spécialité du Kansai, qu’on déguste facilement à Osaka et également à Kyoto. Cependant, il existe aussi une variante  servie beaucoup plus au sud, notamment à Hiroshima (ou même dans la jolie Onomichi).

 

Pour les spécialistes : la classique dite « Kansai », la « Hiroshima » (la pâte, le chou, les nouilles et les œufs sont disposés en couches), la variante « Monjayaki » (les ingrédients sont finement hachés et la texture de la pâte est plus liquide que pour la Kansai) et la variante « Modan Yaki » (Kansai contenant des nouilles yakisoba ou des udon).

Le Tempura

 

Le tempura doit son origine aux Portugais. Au XVIe Siècle, durant le jeûne des Quatre-Temps, ceux-ci avaient pour habitude de cuire des poissons et fruits de mer dans une pâte à beignet. Les Japonais s’inspirèrent de cette méthode de cuisson pour créer le tempura. Aujourd’hui, les Japonais ont développé une cuisine beaucoup plus fine que le plat d’origine portugaise. Le tempura est une friture très légère qui permet à l’ingrédient de base de conserver toute sa saveur.

 

Ce plat, simple en théorie, est en pratique assez difficile à réussir. En effet, la pâte à frire utilisée pour envelopper les différents ingrédients doit être extrêmement fine pour qu’un tempura soit réussi. Juste avant d’être plongée dans un bain d’huile chaud, elle est gardée à température très basse. C’est ce contraste dans la cuisson qui crée le croustillant du tempura ! Pour le manger, on le trempe en générale dans le tsuyu à mi-chemin entre une soupe et une sauce, dans lequel on ajoute du gingembre et du daïkon râpés. On peut aussi juste rajouter du sel et le manger ainsi.

 

Les tempura sont très variés et peuvent être composés de crevettes, calamars, aubergines, divers poissons, ou encore de poulet. Le tempura peut même se servir en dessert, les bananes frites servies avec de la glace en sont un très bon exemple et c’est vraiment délicieux. On peut généralement les déguster dans les izakaya qui sont peu chers et assez bons. Cependant, certains restaurants à tempuras sont parmi les plus chers du pays.

 

Pour les amateurs de tempura : Le tempura de crevette est tellement connu que des clés USB ont été créées à son effigie.

Le gyoza

 

Le gyoza est typique du Japon en ce sens que la cuisine japonaise a adapté la recette traditionnelle du ravioli chinois au goût du Soleil Levant. Ce ravioli japonais descend donc directement du jiaozi de l’Empire du Milieu, qui est constitué d’une enveloppe de pâte à base de blé scellée autour d’une farce au porc et aux légumes.


Il semble que l’adoption du gyoza par le peuple japonais soit récente : elle remonterait à la guerre sino-japonaise, dès le début des années 1930, période au cours de laquelle les deux peuples ont longuement entretenu le contact. Ce serait au cours de l’invasion de la Mandchourie en particulier que les Japonais auraient appris la recette des raviolis auprès des Chinois.



Le ravioli japonais est en forme de demi-lune. Il diffère de son homologue chinois par la texture de sa pâte et l’assaisonnement de sa farce : le gyoza contient plus d’ail et sa pâte est généralement plus fine et plus légère. Il peut être rissolé, bouilli ou frit.

 


Traditionnellement, les gyozas sont farcis avec de la viande de porc hachée mélangée à des oignons verts, de la ciboule, du chou, du gingembre et de l’ail. Mais aujourd’hui, certains établissements proposent des farces revisitées – notamment aux crevettes ou aux fruits de mer – et expérimentent des goûts différents.

 

Pour les amateurs de gyozas : On trouve même des gyozas au fromage dans certains restaurants spécialisés !

Envie de découvrir les spécialités culinaires du Japon ?

 

Lors de votre voyage au Japon, explorez ces spécialités régionales et régalez-vous des délices que chaque préparation offre. La cuisine japonaise est une aventure gastronomique sans fin, où chaque plat raconte une histoire unique de tradition et de perfection culinaire.

 

 

 

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